Djin Bird Trilogie

Djin Bird – la genèse

Le film est parti de la nécessité de retracer la genèse d’une métamorphose. Andrey Zouari artiste génétiquement modifiés par la musique électronique. Collabore avec Boris Levy et  donne naissance à une transe visuelle qui puise sa force dans le dérèglement des sens, la perturbation due au choc d’écouter une musique inhabituelle.

Sur le morceau « Djin Bird» qu’Andrey à créé en collaboration avec Paul-Armand Delille, et qui sert de bande son au film, Djin Bird danse, danse et dans sa transe tente de réanimer la matière morte, calcinée. Il réenchante la terre stérile d’une civilisation déchue, avec des armes d’enfants et des paillettes, qu’il emprunte à Malaval…

 

 

Horn Born

De la «Nature à l’aurore» à «La ville pétrifiée», «Un ap- peau à Loplop» est un sentier sauvage vers des paysages intérieurs, forêts humides et océans d’antan.

Ce film recueille les voix des créatures de ces mondes, élevant un chant vers le roi des oiseaux, Lui qui observe au delà des cieux/au travers un ciel miroir , tel un grif- fon justicier/protecteur/impartial. Ou peut-être d’ici-bas, l’esprit volatile Djin Bird incarne chaque être, à la fois l’éclat d’une écaille et la prière du sage. À moins que son hymne/dialecte ne soit la palpitation qui résonne encore dans la cendre et le roc. Un clin d’oeil multicolore à Lo- plop, le double à plume de Max Ernst.

Entoptique

Le film détourne la figure du cowboy pour en faire un personnage de conte métaphysique.

Le cowboy erre dans les paysages somptueux et désolés de l’Arizona. Un oiseau lui apparait sous forme de visions menaçantes. Celles-ci le mènent irrésistiblement vers un crâne magnétique. Est ce un voyage vers une libération ou sa propre perte? Un duel s’engage entre l’homme et l’oiseau. Le cow boy est il seulement encore en vie? N’est il pas lui même dans le rêve de l’oiseau? En touchant le crâne ensorcelé, le cow boy romp le charme. Il a vaincu l’entité oiseau, sa peur d’être dévoré, possédé. Il s’en libère définitivement en jetant le crâne dans l’eau. En filigrane, apparait un autre personnage, son Autre, celui qui a été vaincu par l’oiseau, totalement possédé par lui. L’être et le non être sont ainsi représentés et se répondent en écho dans les rocailles infinies du désert.

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